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L’Équateur est l’un des 10 pires pays au monde pour les travailleurs

  • Lois régressives

  • Violences policières contre des grévistes

En Équateur, en 2022, le gouvernement a brutalement réprimé de grandes manifestations en faveur de la démocratie et des droits collectifs, organisées par des organisations de peuples autochtones et des syndicats. La police s’en est pris violemment aux travailleurs et a arrêté, blessé et même tué des manifestants.

Le cadre juridique très restrictif continue d’entraver la création de syndicats indépendants et puissants dans le pays, et les autorités empêchent toujours l’enregistrement d’organisations syndicales dans les secteurs privé et public.

Violations des droits des travailleurs

Les libertés d’expression et de réunion attaquées

En mai 2022, la Confederación de Nacionalidades Indígenas del Ecuador (CONAIE) a appelé à la grève nationale en Équateur pour réclamer le respect des droits collectifs; ce mouvement de grève était également soutenu par le Frente Unitario de Trabajadores (FUT), l’Unión Nacional de Educadores (UNE) et des syndicats représentant des agriculteurs, des associations de médecins, des retraités, des syndicats du secteur public, des éducateurs, des étudiants et des transporteurs.

Pendant les manifestations, cinq personnes ont été tuées par la police qui a fait mortellement usage d’armes de dissuasion et a arrêté des dizaines de participants. Un grand nombre des 132 personnes placées en détention ont été accusées de délits tels que sabotage, terrorisme ou résistance. Outre des enlèvements, des persécutions et des attaques planifiées visant les organisateurs des manifestations, les autorités ont eu recours à la censure dans les médias et ont violé le droit à la liberté d’expression en bloquant les informations, en coupant l’Internet et les réseaux sociaux, en piratant des comptes personnels et en interrompant le réseau mobile. Les syndicats, dont la Confederación Ecuatoriana de Organizaciones Clasistas Unitarias de Trabajadores (CEDOCUT), ont dénoncé l’escalade de la violence et les menaces de la part de l’État.

Le gouvernement équatorien a brutalement réprimé les manifestations en faveur de la démocratie et a entravé la création de syndicats indépendants. L’Équateur figure parmi les dix pires pays pour les travailleurs.Veronica Lombeida/AFP

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