Uruguay

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Violations réitérées des droits

Détérioration par rapport à l’année dernière

Région:Amériques

Violations des droits des travailleurs

Pratiques antisyndicales

En 2021, Coca-Cola Uruguay a imposé une restructuration pour licencier 16 travailleurs/euses à Montevideo et 18 dans le département de Salto. L’entreprise a signalé qu’elle licencierait les personnes qui avaient fait l’objet d’une sanction disciplinaire dans le passé. En réalité, elle ciblait uniquement les travailleurs syndiqués de Salto.

Le Syndicat des travailleurs de Coca-Cola (STCC) a plaidé en faveur de leur réintégration; les négociations ont duré 45 jours, mais n’ont pas permis de parvenir à un accord avec Coca-Cola. Le 4 août 2021, le STCC a décidé à l’unanimité d’organiser une grève pendant sept jours.

Droit de négociation collective

En Uruguay, les syndicats du personnel médical Sindicato Médico del Uruguay (SMU), Federación Médica del Interior (FEMI) et Sindicato Anestésico Quirúrgico (SAQ) ont sollicité une réunion tripartite avec les représentants des employeurs (IAMAC) et le ministère du Travail en avril 2021 pour demander la mise en œuvre de la convention collective conclue cinq mois plus tôt, en décembre 2020. L’IAMAC (entreprises médicales du secteur privé de Montevideo et de l’intérieur du pays), n’avait pas tenu son engagement de verser des compléments de salaire aux personnels médicaux. En dépit des efforts du syndicat, les employeurs ont systématiquement refusé de respecter leurs obligations inscrites dans la convention collective.

Droits des travailleurs sur le plan juridique

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