Nouvelle-Zélande

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Violations réitérées des droits

Aucun changement depuis l'année dernière

Violations des droits des travailleurs

Droit de négociation collective

En Nouvelle-Zélande, le 22 avril 2021, NZ Bus a averti les conducteurs/trices de bus de Wellington qu’un lock-out serait imposé et qu’ils ne pourraient plus travailler tant qu’ils n’accepteraient pas une baisse de salaire et une révision de leurs conditions d’emploi et de leur contrat de travail. Cette annonce de lock-out est intervenue après plusieurs mois de négociations tendues au sujet d’une nouvelle convention collective. NZ Bus avait refusé la proposition du Conseil régional de Wellington de financer un ajustement de salaire en faveur d’un salaire décent, parce que l’entreprise voulait revoir à la baisse les conditions d’emploi. Cette violation des droits du travail a été vivement dénoncée par le président de l’organisation syndicale New Zealand Council of Trade Unions (NZCTU) et par le ministre des Transports, qui a exhorté l’entreprise à retirer son annonce de lock-out.

Droit de négociation collective

En Nouvelle-Zélande, la chaîne de prêt-à-porter H&M a mis à pied 14 employé(e)s le 24 avril 2021, pendant la négociation d’une nouvelle convention collective concernant les salaires. Cette pratique antisyndicale visait à sanctionner les employés au motif qu’ils avaient demandé à obtenir un salaire décent. Déjà en 2019, les travailleurs syndiqués de H&M avaient fait l’objet d’un lock-out après avoir porté sur leurs vêtements, dans les magasins, des étiquettes appelant à un salaire juste.

Droits des travailleurs sur le plan juridique

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