Malaisie

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Violations des droits des travailleurs

Droit à la justice

En Malaisie, cinq dirigeants locaux du syndicat du secteur du transport National Union of Transport Equipment and Allied Industries Workers (NUTEAIW) étaient toujours sans emploi six ans après avoir été licenciés par le fabricant HICOM Automotive, qui avait renvoyé 32 membres du NUTEAIW en février 2016 pour avoir assisté à une réunion d’information syndicale, après les heures de travail et en dehors des locaux de l’entreprise. La réunion portait sur l’impasse dans laquelle se trouvaient les négociations collectives et, par ailleurs, l’entreprise a accusé les travailleurs/euses de «ternir son image».

À l’issue de plusieurs réunions de médiation avec des responsables des relations de travail, 27 membres syndicaux ont été réintégrés mais l’entreprise a refusé de réintégrer les cinq dirigeants syndicaux locaux. Ces derniers ont obtenu une indemnité de licenciement au tribunal, mais pas leur réintégration. Le NUTEAIW a épuisé tous les recours juridiques nationaux et a décidé, en juillet 2021, de déposer une plainte à l’OIT.

L’entreprise HICOM détient un triste record d’actions antisyndicales en Malaisie. En 2013, HICOM et l’entreprise apparentée Isuzu HICOM ont licencié 18 membres du NUTEAIW pour avoir exercé leurs droits syndicaux.

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