Maroc

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Violations régulières des droits

Aucun changement depuis l'année dernière

Violations des droits des travailleurs

Pratiques antisyndicales

En juin 2021, les élections des délégué(e)s des travailleurs ont eu lieu dans l’ensemble du Maroc, mais cela n’a pas empêché les membres syndicaux des centres d’appel Webhelp et Sitel Group d’être licenciés de manière abusive. Chez Sitel, les employés qui avaient créé un bureau syndical avec le soutien de l’Union marocaine des travailleurs (UMT) ont été licenciés ou mis à pied sans salaire. À l’entreprise Webhelp, les employés qui ont essayé de constituer des syndicats sur plusieurs sites de travail ont fait l’objet d’actes d’intimidation et de pressions de la part de la direction.

Travailleurs exclus

Au Maroc, certaines catégories d’employé(e)s de la fonction publique étaient toujours privées de la liberté syndicale, telles que les juges.

Droit de négociation collective

L’année passée, les violations du droit de négociation collective ont augmenté au Maroc, notamment les licenciements ciblés de représentants syndicaux et le refus des employeurs d’engager des négociations collectives. Ces mesures antisyndicales ont fortement diminué la capacité des travailleurs/euses à défendre leurs droits collectivement et ont eu un effet négatif sur la négociation collective qui, en conséquence, a été virtuellement absente de la plupart des entreprises et des secteurs. De précédents engagements entre le gouvernement et les représentants des confédérations syndicales ont été suspendus sans avoir pu être mis en œuvre.

Droits des travailleurs sur le plan juridique

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