Kirghizistan

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Violations systématiques des droits

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Région:Europe

Violations des droits des travailleurs

Lois répressives

Au Kirghizistan, le président Japarov a rejeté par trois fois le projet de loi sur les syndicats en 2021, en avril, en juillet et en novembre. Le Parlement avait élaboré le projet de loi sans avoir dûment consulté les syndicats de travailleurs, ni les responsables du gouvernement compétents en la matière, ni les experts de l’Organisation internationale du travail (OIT). Le nouveau texte contredisait largement la Constitution du pays et les normes fondamentales du travail, notamment les Conventions 87 et 98 de l’OIT. Plus particulièrement, il proposait d’établir un monopole syndical avec la Fédération des syndicats du Kirghizistan et de placer tous les syndicats sous le contrôle de cette organisation. En dépit du rejet manifeste du pouvoir exécutif et de l’opposition des syndicats indépendants, début 2022 le Parlement du Kirghizistan a de nouveau présenté son projet de loi.

Droit aux libertés civiles

Au Kirghizistan, la fédération syndicale Federation of Trade Unions of Kyrgyzstan (FTUKg) avait prévu d’organiser la réunion de son Conseil le 28 janvier 2022 pour fixer la date du Congrès d’unification. Le matin du 28 janvier à 7h50, Ryskul Babayeva, vice-présidente de la FTUKg, a été arrêtée arbitrairement par des policiers du district d’Alamedin sur la base d’une dénonciation. Après l’enquête menée par la police, il est apparu qu’il s’agissait d’une dénonciation calomnieuse. Ryskul Babayeva a été libérée et a pu assister à la réunion du Conseil.

Droits des travailleurs sur le plan juridique

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